Cheminots : une grève partie pour durer ?

À Laroche-Migennes dans l'Yonne, lundi 9 décembre, les cheminots viennent de voter leur cinquième jour de grève."On ne le fait pas par plaisir de faire grève. Ce n'est jamais un plaisir, on perd du salaire", assure Vulfran Bernard, opérateur de ligne CGT-cheminots. "On se lève à 3 heures du matin pour aller travailler, y'a des fois on finit à minuit", égrène Mélody Denouveau, agent d'escale CGT-Cheminots, afin de montrer que les agents SNCF ne sont pas si privilégiés qu'il n'y paraît.

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Ils se battent pour tous les Français

Si elle reconnaît que d'autres professionnels travaillent le dimanche, elle explique que certains sont mieux payés que les agents de la SNCF. "Nous, ce n'est pas le cas, parce qu'à la base on est du service public", ajoute-t-elle. Les deux grévistes gagnent entre 1 300 et 1 500 euros net par mois. Alors, ils assurent qu'ils se battent pour tous les Français et que même un report de l'adoption de la retraite ne fera pas flancher le mouvement.