Cet article date de plus de cinq ans.

Droit de retrait à la SNCF : "C'est une prise d'otages des usagers", s'indigne le président LR de la région Grand Est

Jean Rottner, président LR de la région Grand Est, invité de franceinfo lundi, réagissait au droit de retrait invoqué par des cheminots et des contrôleurs depuis vendredi.

Article rédigé par franceinfo
Radio France
Publié
Temps de lecture : 1min
Jean Rottner, le 20 octobre 2017, à Metz. (JEAN-CHRISTOPHE VERHAEGEN / AFP)

"C'est une prise d'otages des usagers, je trouve cela relativement scandaleux",  déclare Jean Rottner, président LR de la région Grand Est, invité de franceinfo lundi 21 octobre, concernant le droit de retrait invoqué par des cheminots et des contrôleurs depuis vendredi.

Selon Jean Rottner, il y a toujours de fortes conséquences sur le trafic aujourd'hui : "Si en plaine d'Alsace, la circulation des trains est à peu près maintenue, en Lorraine, au contraire, il y a de très fortes perturbations et le trafic est quasi nul sur la Champagne". "Le droit de retrait, tout le monde le sait" doit intervenir "quand il y a un danger grave et imminent", déclare le président LR de la région Grand Est. "Je crois que sur l'ensemble de nos lignes nationales, ce n'est pas le cas".

Jean Rottner en faveur de sanctions contre les cheminots

Pour Jean Rottner, il s'agit surtout "d'un mécontentement syndical et une montée en puissance progressive de la CGT au sein de la SNCF qui prépare son mouvement du 5 décembre".

Le président LR de la région Grand Est demande davantage que le remboursement des billets promis par Guillaume Pépy, le président de la SNCF. Pour lui, "il faut qu'il y ait un geste également envers les abonnés, pour tous les usagers au quotidien de la SNCF". Jean Rottner se dit également en faveur de sanctions contre les cheminots. "Le Premier ministre et Guillaume Pepy se sont prononcés pour, en disant qu'ils porteront plainte si nécéssaire, qu'ils y aillent et qu'ils montrent un peu de dents !", estime-t-il.

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.