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SNCF : la compagnie ferroviaire va porter plainte après une cinquantaine d'incidents lundi

La direction de l'entreprise a relevé plusieurs "actes de malveillance", dans l'Eure et dans les Bouches-du-Rhône par exemple, destinés à perturber le trafic.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Publié Mis à jour
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Des trains sont stationnés en gare de l'Est, à Paris, le 15 février 2018. (LUDOVIC MARIN / AFP)

Elle compte bien sévir. La SNCF a annoncé lundi 14 mai qu'elle allait porter plainte après une cinquantaine d'incidents et d'actes de malveillance survenus dans la matinée, en ce jour de sursaut de mobilisation des syndicats de cheminots.

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"Ça va du passage à niveau en dérangement aux clefs du local perdu, et bien sûr la coupure d'alimentation électrique à Marseille et le sectionnement d'une caténaire en Normandie", a expliqué un porte-parole à l'AFP. "A chaque incident, on fait faire un constat d'huissier. On a d'ailleurs des huissiers pré-alertés, au cas où."

A chaque fois qu'il y a une exaction, il y a systématiquement un dépôt de plainte

un porte-parole de la SNCF

à l'AFP

Un câble de soutien d'une caténaire a notamment été sectionné "très proprement" dans la nuit à Gaillon (Eure) sur la ligne Paris-Rouen, a indiqué un porte-parole de la SNCF. "On pense tout de suite à un sabotage", a ajouté cette source, soulignant toutefois qu'il reviendra à l'enquête la gendarmerie de le déterminer.

"Un acte de malveillance inacceptable"

A Marseille, la rupture d'une caténaire avant le départ du premier TER de la journée a entraîné la coupure du courant dans toute la gare Saint-Charles. "Les premières investigations nous conduisent à la piste d'un acte de malveillance inacceptable", a précisé la direction régionale. Une heure plus tard, des "groupes de manifestants, y compris externes à la SNCF", ont bloqué les voies, paralysant la reprise du trafic.

On considère que c'est un détournement du droit de grève, ce type d'exaction.

Mathias Vicherat, directeur général adjoint de la SNCF

sur RTL

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