Grève SNCF : plusieurs centaines de cheminots défilent à Paris contre "la casse du service public"

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Deux salariés de la SNCF manifestent devant la gare de l'Est, le 14 mai 2018 à Paris. (ERIC FEFERBERG / AFP)

La journée de grève "sans trains et sans cheminots" fait le plein. La mobilisation est en nette hausse, après une baisse ces dernières semaines. Mercredi dernier, seuls 14,46% des cheminots étaient en grève, contre 27,58% ce lundi.

Ce qu'il faut savoir

Les voyageurs doivent une fois de plus s'organiser car la journée du lundi 14 mai est "très difficile" à la SNCF. Pour peser sur le gouvernement, les cheminots sont appelés par les syndicats à une journée "sans trains et sans cheminots" et à voter pour ou contre la réforme ferroviaireComme l'avait anticipé la direction, la mobilisation connaît "un sursaut" : 27,58% des cheminots étaient en grève. Ils étaient même 74,4% parmi les conducteurs. 

Un "trafic très perturbé" sur toutes les lignes. Selon la direction, les voyageurs peuvent tabler en moyenne sur un TGV, un TER ou un Transilien sur trois et un Intercités sur cinq, avec des situations contrastées selon les régions.

La mobilisation en nette hausse. A la mi-journée, la compagnie dénombre 27,58% de grévistes au total. Les grévistes sont même 74,4% parmi les conducteurs. Mercredi dernier, le taux de grévistes était de 14,46%. Le 3 avril, il était de 33,9%.

Actes de malveillance. La SNCF a annoncé qu'elle allait porter plainte, après une cinquantaine d'incidents et d'actes de malveillances. Une caténaire a par exemple été sectionnée dans la nuit du dimanche à lundi, dans l'Eure. Par ailleurs, le trafic ferroviaire a été paralysé pendant plusieurs heures à Marseille, à cause d'un blocage des voies et une coupure d'alimentation électrique. Des "groupes de manifestants, y compris externes à la SNCF", ont ensuite bloqué les voies, paralysant la reprise du trafic.

Manifestation à Paris. Plusieurs centaines de cheminots opposés à la réforme ferroviaire ont défilé lundi à Paris pour dire "Non à la casse du service public". Les manifestants, rejoints notamment par des étudiants, sont partis de la gare de l'Est, bouclée par un important dispositif policier, en direction de la place de la République.