SNCF : "La confrontation révèle un malaise profond", estime Boris Vallaud (PS)
Boris Vallaud, député et porte-parole du PS, est l'invité des "4 Vérités" de France 2, mardi 22 octobre.
Si la situation revient à normale à la SNCF, le conflit se conclut sur une opposition frontale entre le gouvernement et les syndicats. "La question qui nous est posée à travers ce mouvement c'est la question de la sécurité et de la sûreté. Et je crois que ce que révèle cette confrontation forte entre les agents, les organisations syndicales, la direction et le gouvernement, c'est un malaise profond à la SNCF", explique Boris Vallaud, député et porte-parole du PS, invité des "4 Vérités" de France 2, mardi 22 octobre.
Des sanctions pourraient être appliquées concernant certains grévistes. "Je crois que ce n'est ni dans l'autoritarisme ni dans la menace de sanctions que l'on résoudra un sujet qui est important. J'appelle à ce que le dialogue social s'engage dans la sérénité", indique Boris Vallaud.
Les agriculteurs "travaillent comme des chiens"
Faut-il remettre un contrôleur dans chaque TER ? "Je demande à ce qu'il y ait une réévaluation des risques liés à cette pratique qui consiste à ce qu'il y ait un seul conducteur par TER. Il faut en apprécier les risques au regard de la sûreté et de la sécurité", précise Boris Vallaud.
Le climat social est tendu. Des agriculteurs manifestent pour la seconde fois, mardi 22 octobre, devant la plupart des préfectures. Ils se disent en "détresse". "Il y a deux sujets qui sont majeurs pour eux. Celui de la rémunération : ce sont des gens qui travaillent comme des chiens, du matin au soir, toute l'année, et qui n'arrivent pas à vivre de leur travail. On a besoin que cette question soit posée sérieusement", confie Boris Vallaud qui estime que les mesures prises par le gouvernement sont "insuffisantes". Le député fustige également "la concurrence internationale qui est déloyale".
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