Mardi 24 avril sera le dixième jour de grève à la SNCF. Pourtant, Guillaume Pépy, le patron de l'entreprise ferroviaire, l'affirme : la mobilisation faiblit. Or, les syndicats envisagent de prolonger leur mouvement au-delà du mois de juin.
Devant la gare de Reims (Marne), ce lundi 23 avril au matin, l'assemblée générale est clairsemée, mais les cheminots ne veulent pas entendre parler d'essoufflement du mouvement. Au niveau national, pourtant, les chiffres sont éloquents : toutes catégories confondues, presque 34% de grévistes le premier jour, un peu plus de 17% aujourd'hui. Les conducteurs, indispensables pour faire rouler les trains, restent très mobilisés, mais ils sont de moins en moins nombreux : de 77% à presque 63% trois semaines plus tard.
Des statistiques raillées par les syndicats
Le mouvement ferait-il long feu ? Pour les syndicats, ces chiffres ne veulent rien dire, car les cheminots font grève à tour de rôle. Une grève qui tient bon. La meilleure preuve, selon les syndicats : les prévisions de trafic pour demain, mardi 24 avril. Un TGV et Intercité sur 3, et 2 TER et Transiliens sur 5. Les perturbations s'annoncent un peu plus fortes que ce lundi 23 avril.
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