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SNCF : "Le texte ne changera pas fondamentalement" mais "peut être finalisé", déclare Edouard Philippe

Le Premier ministre a reçu lundi 7 mai les syndicats de l'entreprise ferroviaire à Matignon. Il a fait une courte déclaration à la sortie. 

Article rédigé par franceinfo avec AFP et Reuters
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Temps de lecture : 2min
Le Premier ministre, Edouard Philippe, et la ministre des Transports, Elisabeth Borne, le 7 mai 2018 à Matignon. (PHILIPPE WOJAZER / AFP)

Le gouvernement affiche sa fermeté face à la grève. A l'issue d'une matinée de réunion avec les principales organisations syndicales de la SNCF, le Premier ministre a fait, lundi 7 mai, un point d'étape sur la réforme de l'entreprise ferroviaire"Le gouvernement ne reviendra pas sur les grands principes" du texte, a déclaré Edouard Philippe.

Voici ce qu'il faut retenir de son intervention.

Sur la réforme : le texte "ne changera pas fondamentalement"

Edouard Philippe a prévenu que le texte de la réforme ferroviaire "ne changera pas fondamentalement" mais "peut être encore finalisé". "La porte de madame la ministre reste évidemment ouverte et nous sommes prêts à discuter avec les organisations syndicales avant le passage au Sénat de certains amendements", a-t-il poursuivi en référence à la ministre des Transports, Elisabeth Borne. Le Premier ministre a ajouté avoir proposé de revoir les syndicats "le 24 ou 25 mai" avant l'examen de la réforme au Sénat en séance publique.

Sur la dette : une "règle d'or" pour "interdire un endettement excessif"

Edouard Philippe : "L'Etat prendra ses responsabilités sur la reprise de la dette" de la SNCF
Edouard Philippe : "L'Etat prendra ses responsabilités sur la reprise de la dette" de la SNCF Edouard Philippe : "L'Etat prendra ses responsabilités sur la reprise de la dette" de la SNCF

Le Premier ministre s'est engagé lundi à adopter "des règles strictes, une 'règle d'or' qui interdise un endettement excessif de la SNCF". Réaffirmant que l'Etat reprendrait la dette du groupe "progressivement à partir de 2020", Edouard Philippe a indiqué que son "objectif est que la reprise de la dette permette au groupe public d'être à l'équilibre économique à la fin du quinquennat". Il a précisé que la reprise de la dette serait "clairement identifiée dans les comptes publics" et soumise au vote du Parlement.

"Cette reprise, elle ne sera pas minimale ni totale, mais nous reprendrons une partie substantielle de cette dette", a-t-il encore déclaré, avant d'ajouter : "Les conditions, elles, seront précisées au fur et à mesure des semaines qui viennent et elles seront précisées avant le début de la séance publique au Sénat."

Sur le réseau : il veut "aller plus loin sur l'investissement"

A propos de la rénovation du réseau ferroviaire, le Premier ministre a annoncé qu'il avait proposé aux syndicats d'"aller plus loin sur l'investissement" que "les 3,6 milliards d'euros" prévus"Nous devons sans doute aller plus loin pour financer notamment des travaux de modernisation de la signalisation, qui conditionnent la qualité de service et la régularité des trains", a-t-il également déclaré.

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