Panne à la gare de l'Est à Paris : le trafic sera "fortement perturbé" mercredi, avec un TGV prévu sur trois, annonce la SNCF
Ce qu'il faut savoir
Après l'incendie volontaire sur des câbles électriques d'un poste d'aiguillage en Seine-et-Marne, mardi 24 janvier, Olivier Bancel, numéro deux de SNCF Réseau, s'est adressé à la presse sur cet événement qui a pratiquement paralysé l'ensemble du trafic toute la journée à la gare de l'Est. "C'est un acte de sabotage sur des câbles de signalisation qui comportent des circuits de sécurité", a-t-il précisé. Le trafic "sera fortement perturbé" mercredi, au départ ou à l'arrivée de la gare de l'Est à Paris, avec un TGV sur trois. Un Transilien sur 2 est prévu sur la ligne P (qui concerne les axes Meaux et Château-Thierry). Ce direct est désormais terminé.
Deux boitiers électriques incendiés en Seine-et-Marne. Selon le ministre des Transports, "une cinquantaine de câbles ont été incendiés" dans la nuit de lundi à mardi, "en deux points précis, ciblés, à quelques dizaines de mètres l'un de l'autre en Seine-et-Marne" avec "une intention délibérée de nuire". Le parquet précise que deux boitiers électriques SNCF ont par ailleurs été incendiés sur la commune de Vaires-sur-Marne (Seine-et-Marne), tôt dans la matinée.
Une enquête "en cours". "La SNCF a eu raison de porter plainte, quand on met en cause le service public, c'est inacceptable", a réagi Clément Beaune, le ministre des Transports, depuis la gare de l'Est. "D'après les premières constatations, on peut parler d'incendie volontaire sur des câbles électriques", avait déclaré une porte-parole à l'AFP peu avant 8h30. La SNCF a également annoncé plus tôt dans la matinée un dépôt de plainte par SNCF Réseau.
Le ministre des Transports appelle à des sanctions. Cet acte de malveillance doit être "sévèrement sanctionné", car "l'impact" pour les usagers est important, a réagi Clément Beaune, ministre délégué chargé des Transports, sur franceinfo, mardi. "Une galère ce matin" sur un site "extrêmement fréquenté", a reconnu le ministre. Il a également dénoncé mardi "un acte de vandalisme odieux, scandaleux qui doit être condamné".