Paris 2024 : "C'est normal" de donner une prime aux cheminots qui travailleront pendant les JO, affirme le président de la SNCF

Le montant est encore en discussion avec les syndicats, précise Jean-Pierre Farandou.
Article rédigé par franceinfo
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Jean-Pierre Farandou, président du groupe SNCF, le 12 décembre 2023 sur franceinfo. (FRANCEINFO / RADIO FRANCE)

Donner une prime aux cheminots qui travailleront pendant les Jeux, est "normal", affirme mardi 12 décembre sur franceinfo Jean-Pierre Farandou, le président du groupe SNCF, en réponse à une demande des syndicats. "Effectivement, on va essayer de convaincre des cheminots de moins partir en vacances puisque les Jeux olympiques, ça se passe l'été", explique-t-il. Les JO de Paris se dérouleront du 26 juillet au 11 août, et les paralympiques du 28 août au 8 septembre.

"Notre intérêt, c'est qu'il y ait des cheminots qui acceptent de rester travailler pendant l'été", ajoute Jean-Pierre Farandou, d'autant plus "qu'il n'y a pas que les JO", insiste-t-il. "Il y a aussi la desserte de la Côte d'Azur, de la Bretagne, du Sud-Ouest, donc il faut qu'on fasse tout ça", confirme le président de la SNCF. "Dans ces moments-là, il y aura beaucoup de monde dans les trains". Pour l'instant, cependant, le montant de cette prime n'a pas encore été fixé, "on discute" avec les syndicats, confie Jean-Piere Farandou.

La SNCF est "prête"

Sur les effectifs, le président du groupe se montre très confiant et assure qu'"on sera prêt". "On a anticipé" les besoins de main d'œuvre, explique-t-il. "Cette année, on a recruté près de presque 8 500 cheminots (...) et on continue l'année prochaine avec 7 000 recrutements, dont 4 000 pour le premier semestre", souligne Jean-Pierre Farandou. Il se dit "prêt" aussi sur les "grands chantiers d'infrastructures", "la maintenance du matériel", et assure qu'il n'y aura "pas de travaux pendant l'été, on les anticipe".

Jean-Pierre Farandou reconnaît néanmoins que "le seul élément où on a encore d'un peu de boulot, ce sont les volontaires", notamment pour accueillir le public dans les gares. "Il faut 10 000 volontaires, on est aujourd'hui à 3 000", indique-t-il. "Mais on a encore huit mois", relativise le président du groupe.

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