RATP-SNCF : l'Île-de-France ne veut plus payer
Les caisses sont vides, c'est ce qu'annonce Île-de-France Mobilités, l'organisme qui finance la RATP mais aussi la SNCF Île-de-France. Valérie Pécresse, la présidente de la région, a confirmé qu'elle ne pourrait plus payer.
Après trois mois sans voyageur ou presque, la facture est colossale. Dans le détail, 1,6 milliard d'euros de pertes de billetterie et 1 milliard d'euros normalement versés par les entreprises d'Île-de-France sont à déplorer. L'Etat a annoncé une aide de 425 millions d'euros. Une somme insuffisante pour Île-de-France Mobilités, qui devrait décider d'arrêter ses versements mensuels à la SNCF et la RATP. "Rien que pour l'Île-de-France, le trou dans les recettes, c'est 2 milliards et demi. Il n'est pas question de faire un 'impôt Covid' ce serait profondément injuste pour les voyageurs", affirme Valérie Pécresse.
Quelles conséquences pour les voyageurs ?
Si la SNCF se refuse à tout commentaire pour le moment, la RATP affirme qu'elle peut maintenir ses services de bus et de métro au moins jusqu'en juillet. De son côté, Île-de-France Mobilités exclut d'augmenter le prix du Passe Navigo. Une concertation entre les différents acteurs devrait se tenir dans les prochains jours pour tenter de trouver une solution.
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