La piétonnisation des voies sur berges à Paris validée par la justice
Le nouvel arrêté s'appuie sur la nécessité de protection du patrimoine mondial et non sur l'argument de la pollution automobile, comme le faisait un précédent arrêté.
Les voies sur berges à Paris(Nouvelle fenêtre) resteront bien fermées aux voitures. La justice a validé jeudi 25 octobre un nouvel arrêté de piétonnisation, mesure phare de la maire Anne Hidalgo. Une décision bienvenue pour la municipalité, quelques jours après l'annulation(Nouvelle fenêtre) en appel d'un premier texte qui avait interdit la circulation automobile sur une partie des quais de la rive droite de la Seine en octobre 2016.
Le nouvel arrêté prévoit les mêmes fermetures, mais en s'appuyant sur la nécessité de protection du patrimoine mondial et non sur l'argument de la pollution automobile, comme le faisait le premier texte, rejeté lundi par la cour d'appel administrative de Paris. Soulignant que le tronçon concerné se situe dans "le cœur historique de Paris et à proximité de monuments emblématiques", le tribunal a rejeté les demandes des plaignants.
Chères Parisiennes, chers Parisiens, je suis très heureuse de vous annoncer que la Justice nous a donné raison et que les #berges(Nouvelle fenêtre) de Seine sont définitivement piétonnes. C’est grâce à vous et à votre mobilisation. Merci ! Vive le Parc Rives de Seine et vive #Paris(Nouvelle fenêtre)!#BergesDeSeine(Nouvelle fenêtre) pic.twitter.com/IH0u28BW1C(Nouvelle fenêtre)
— Anne Hidalgo (@Anne_Hidalgo) 25 octobre 2018(Nouvelle fenêtre)
Lundi, la cour d'appel avait donné raison aux opposants à la piétonnisation en confirmant l'annulation du premier arrêté, qui invoquait des critères environnementaux : elle avait estimé que "l'étude d'impact a[vait] délibérément occulté" une partie notable des conséquences du projet sur la pollution et les nuisances sonores. Anticipant cette décision, la maire de Paris avait pris un nouvel arrêté pour maintenir la piétonnisation.
Les opposants à la fermeture des voies n'ont pas encore fait connaître leur décision de faire appel ou non. Mais ils avancent que "la mairie de Paris n'est pas propriétaire du domaine public et que le classement au patrimoine de l'humanité ne peut justifier l'interdiction de la circulation".
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