Vente d'aéroports : pourquoi c'est une fausse bonne idée
Alors que l'État français s'apprête à céder ses parts dans deux aéroports français, François Lenglet analyse les risques de cette vente, sur le plateau du 20h.
Nice-Côte d'Azur et Lyon-Saint-Exupéry : deux aéroports où des offres ont été déposées pour racheter 60% du capital, des parts qui sont détenues par l'État. "Il y a une double incongruité à vendre la concession de ces aéroports : d'abord, un aéroport c'est une frontière et dans un monde dangereux, il n'est pas absurde que la puissance publique conserve les outils de surveillance du territoire", commente François Lenglet sur le plateau du 20h.
Renflouer des entreprises publiques
Ensuite, un aéroport "c'est rentable grâce à la croissance du trafic aérien. En vendant, l'État se priverait donc de dividendes futurs", poursuit le journaliste. Pourquoi vendre alors ? "L’État a besoin de beaucoup d'argent tout de suite, pour recapitaliser les entreprises publiques de l'énergie", note encore le journaliste. Selon François Lenglet, il serait "plus rentable pour le contribuable que l'État s'endette sur les marchés financiers pour renflouer ceux qui en ont besoin, car il emprunte avec des taux quasi nuls".
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