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Vers des vendanges difficiles après une météo capricieuse

Les vendanges 2013 s'annoncent difficiles après une année perturbée par les incidents climatiques des derniers mois. Certaines exploitations ont notamment vu leur production anéantie par la grêle.
Article rédigé par Baptiste Schweitzer
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
Franceinfo (Franceinfo)

Le millésime 2013 ne
devrait pas être une grande année. Selon les estimations présentées par la
filière viticole, la production sera bien en-dessous de la moyenne décennale.
Les professionnels du secteur du vin estiment que la récolte devrait atteindre
43,5 millions d'hectolitre contre 45,4 millions habituellement. La qualité risque de ne pas être non plus au rendez-vous. 

Selon Jérôme Despey, président
de la filière viticole de l'organisme public FranceAgrimer, cette médiocre
performance est principalement due aux caprices de la météo de ces derniers mois.
Les températures ont ainsi été fraîches et les pluies excessives au printemps.

La grêle a durement touchés
les  vignobles de Vouvray, en Touraine,
dévastés aux deux tiers par les premiers déluges de grêle mi-juin,  la Bourgogne a été frappée à son tour en
juillet puis la Gironde, le Bordelais et notamment l'Entre-deux-Mers et les Côtes
du Rhône début août. En Gironde, "15.000 hectares de récolte ont été
perdus à 80%"
a insisté le responsable qui attend les estimations des
autres régions.

Retard dans les vendanges

Les vendanges ont débuté
avec du retard, notamment en Languedoc-Roussillon. Alors qu'habituellement, les
premières grappes étaient coupées aux alentours du 15 août, la récolte vient à peine de commencer. Dans le sud de la France,
les viticulteurs ont hâtes de procéder aux vendanges. Ils redoutent notamment
de nouveaux épisodes climatiques.

Pour les exploitants touchés, la question de l'indemnisation se pose de
manière très directe. La plupart n'est pas assurée alors que dans le même temps
l'État s'est désengagé. "Nous avons
aujourd'hui des centaines de domaines dont la survie est menacée"
, assure Jérôme
Despey qui dénonce "une offre inadaptée et coûteuse" des assureurs
pour les petits domaines.

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