: Vidéo Dans les magasins aussi, les femmes sont désavantagées

L’association "Georgette Sand" a lancé une pétition, déjà signée par près de 20 000 personnes, pour protester contre ce qu’elles appellent une taxe rose, un supplément imposé sans raison à des produits ou services vendus aux femmes.

L’association, qui veut montrer qu’il n’est pas nécessaire de s’appeler George pour être pris au sérieux, donne l’exemple des rasoirs jetables du groupe Monoprix. La version homme, en bleu, est à peu près deux fois moins chère que la version femme, en rose.

Différence énorme chez les coiffeurs

Chez les coiffeurs, la différence pour une prestation comparable, une coupe de cheveux courts, peut être énorme.

Interrogée par une équipe de France 3, la secrétaire d’Etat du droit des femmes Pascale Boistard entend se saisir du problème. "Eh bien, il faut que la direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes puisse pouvoir évaluer le phénomène, en faire une photographie exacte, pour que nous puissions par la suite, réunir les distributeurs et les producteurs et en discuter avec eux", dit-elle.