Municipales à Lille : "L'alliance avec Martine Aubry n'est pas intéressante politiquement", affirme Ugo Bernalicis, député LFI
"Je n’ai pas envie d’être dans ce cas de figure où il faut choisir ou non avec Madame Aubry", a expliqué le député de La France insoumise dans le "8h30 franceinfo".
À trois semaines du premier tour des élections municipales à Lille, Ugo Bernalicis s'est dit confiant et refuse d'envisager une alliance pour le second tour, y compris avec Martine Aubry. Cette alliance ne serait pas "une option très intéressante politiquement", juge le député du Nord membre de La France insoumise, invité du "8h30 franceinfo" lundi 24 février.
"Il faut que Martine Aubry s'arrête"
"Je n’ai pas envie d’être dans ce cas de figure où il faut choisir ou non avec Madame Aubry, avance Ugo Bernalicis. Si on est au-dessus de 10%, c’est tout un éventail de choix qui s’offre à nous : fusionner avec d’autres, avec les Verts, et ça peut être aussi de se maintenir." Le chiffre de 10% des suffrages est le seuil nécessaire pour se maintenir au second tour. "Honnêtement, l’option de s'allier avec Martine Aubry, ce n'est pas une option très intéressante politiquement."
"Je pense qu'il faut que Martine Aubry s'arrête, déclare Ugo Bernacilis. Elle avait même dit que c'était son dernier mandat à la précédente élection. [...] Ça suffit à un moment donné !" Même une alliance avec la maire sortante lilloise pour faire barrage au Rassemblement national (RN), n'est pas envisageable pour le député du Nord LFI : "Il n'y a pas de risque de droite, d’extrême droite. On est à Lille, c'est une ville de gauche, qui restera à gauche. Je suis très tranquille sur ce sujet."
Concernant les autres communes, Ugo Bernalicis estime qu'"il faut voir au cas par cas. [...] Je ne le souhaite pas. Parce que qu'ensuite vous voyez qu'il n'y a que des gens de droite et d'extrême droite dans l'hémicycle des Hauts-de-France, où la parole politique de la gauche n'est plus débattue et discutée."
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.