Cet article date de plus de deux ans.

Vrai ou faux Les annonces de Valérie Pécresse décryptées

Publié
Temps de lecture : 2min
VRAI OU FAKE. Les annonces de Valérie Pécresse décryptées.
VRAI OU FAKE. Les annonces de Valérie Pécresse décryptées VRAI OU FAKE. Les annonces de Valérie Pécresse décryptées. (FRANCEINFO)
Article rédigé par franceinfo - J.Hélion, S.Terragno
France Télévisions

Les équipes de France Télévisions ont enquêté sur la véracité des propos de Valérie Pécresse sur plusieurs sujets comme les obligations de quitter le territoire ou bien le nombre d’emplois vacants en France.

Valérie Pécresse est officiellement la candidate LR pour la prochaine élection présidentielle en 2022. Elle a lancé sa campagne en affirmant notamment que quand Nicolas Sarkozy était au pouvoir, "44% des obligations de quitter le territoire étaient exécutées contre seulement 12% aujourd’hui". Il faisait donc, selon elle, "trois fois mieux que le gouvernement Macron". Par contre, dans les 44% d’obligations de quitter le territoire sous Nicolas Sarkozy sont comptés tous les éloignements pour l’année 2012, y compris les départs volontaires. Alors que le chiffre de 12% d’éloignements en 2019 ne compte que les départs forcés uniquement. Le total monte à 25% en prenant en compte les départs volontaires, un chiffre supérieur à l’estimation de Valérie Pécresse.

Combien d’emplois vacants en France dans le secteur privé ?

La candidate LR a également déclaré qu’il y a "près d’un million d’emplois qui ne sont pas pourvus dans le secteur privé". Sur le site de Pôle Emploi, il y a bien un million d’offres disponibles. En revanche, près d’une offre sur deux serait un doublon. Selon les chiffres d’un centre d’études rattaché au ministère du Travail, il y avait, pour le troisième trimestre 2021, 292 800 emplois vacants dont la moitié environ correspondait réellement à des emplois inoccupés. Nous sommes donc loin du million d’emplois qui ne trouvent pas preneur annoncé par Valérie Pécresse.

Valérie Pécresse a également assuré qu’elle était celle qui avait "fait trancher par l’Académie des sciences l’existence du réchauffement climatique et son origine humaine à une époque où le gouvernement auquel j’appartenais était un peu partagé sur ces questions". Ministre de la recherche en 2010, elle avait demandé à l’Académie des sciences de se prononcer sur les causes du réchauffement. Cette dernière avait assuré que c’est "incontestablement dû à l’activité humaine". La candidate LR a donc initié ce rapport mais l’origine humaine du réchauffement climatique avait déjà été largement établie par les scientifiques du GIEC, Jacques Chirac l’avait d’ailleurs évoqué en 2002.

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.