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Présidentielle : des centaines de personnes se rassemblent à Paris pour dire "non au FN"

Ce rassemblement était organisé à l'initiative de SOS racisme. 

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
Plusieurs organisations se sont jointes à cette manifestation place de la République à Paris, lundi 24 avril, comme les syndicats étudiants et lycéens Unef, Fage, Fidl et UNL, ainsi que la CFDT. (LIONEL BONAVENTURE / AFP)

Plusieurs centaines de personnes se sont rassemblées sur la place de la République, à Paris, à l'appel de SOS Racisme pour dire "non au FN" et appeler à se mobiliser au second tour de la présidentielle, lundi 24 avril. 

"Il n'y a plus aujourd'hui la même évidence selon laquelle le FN est un danger pour la démocratie, et les scores annoncés sont extrêmement inquiétants", a expliqué à Dominique Sopo, le président de SOS racisme, au milieu d'une foule où l'on pouvait lire des pancartes comme "La jeunesse emmerde le FN", "Poutine, Trump, Le Pen ?!! Non au FN" ou "Non à la haine, non au FN".

Plusieurs organisations se sont jointes au mouvement, comme les syndicats étudiants et lycéens Unef, Fage, Fidl et UNL, ainsi que la CFDT, dont le siège parisien a été vandalisé dimanche soir, une heure après l'appel de la confédération à battre Marine Le Pen et à voter pour Emmanuel Macron.

"C'est encore plus grave qu'en 2002"

"Nous devons faire œuvre de pédagogie pour signifier qu'il y a une différence extrêmement nette entre les deux candidats", a insisté Dominique Sopo, affirmant que "la principale motivation du vote" FN "est la question de l'immigration, ce qui traduit la prégnance du racisme, de l'antisémitisme en France".

"C'est encore plus grave qu'en 2002 : cette situation semble susciter moins de réactions qu'il y a quinze ans, mais la fille est la même que le père", a de son côté déclaré le secrétaire général de la CFDT, Laurent Berger.

Sans état d'âme, le 7 mai, il faut mettre un bulletin dans l'urne qui ne soit pas celui de Marine Le Pen, qu'elle prenne une raclée dans les urnes.

Laurent Berger, secrétaire général de la CFDT

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