Présidentielle : Marine Le Pen passe à l’offensive face à Eric Zemmour
À 65 jours de l’élection présidentielle, c’est un duel à distance qui se tient à l’extrême droite entre Marine Le Pen et Eric Zemmour. À la veille de son premier grand meeting de campagne à Reims (Marne), samedi 5 février, la candidate du Rassemblement national affirme voir quelques nazis dans l’entourage d’Eric Zemmour. Ce dernier lui répondra sans doute lors de son meeting à Lille (Nord), le même samedi.
Jusqu’à présent, Marine Le Pen avait épargné Eric Zemmour. Désormais, elle l’attaque frontalement. Dans les colonnes du Figaro, elle s’en prend à ce qu’elle appelle son "communautarisme" : "Il y a les catholiques traditionalistes, les païens, et quelques nazis". Une allusion à d’anciens membres du Front national que l’on retrouve aujourd’hui chez Eric Zemmour. C’est aussi l’analyse de son porte-parole, Sébastien Chenu.
"Dédiabolisation" du RN
Ces dernières semaines, le Rassemblement national a perdu plusieurs de ses élus qui ont rallié Eric Zemmour. Aujourd’hui, la candidate du RN dit avoir écarté certains amis gênants. C’est une preuve de la "dédiabolisation" réelle de son parti selon Jean-Yves Camus, codirecteur de l’observatoire des radicalisés politiques de la Fondation Jean Jaurès. Samedi 5 février, le match se jouera à distance entre Marine Le Pen, en meeting à Reims (Marne), et Eric Zemmour, à Lille (Nord).
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