: Vidéo Comment, depuis la sortie de son livre, Hollande n'arrête pas de troller Macron
Pour assurer la promotion de son dernier ouvrage, "Les Leçons du pouvoir", l'ancien président multiplie les interviews. Et il en profite pour critiquer sévèrement la politique menée par son successeur.
En pleine tournée promotionnelle pour son nouveau livre, François Hollande n'est plus vraiment dans la réserve quand il s'agit de commenter l'action de son successeur. Invité sur TMC, mercredi 25 avril, l'ancien président de la République a qualifié Emmanuel Macron non pas de "président des riches", comme certains de ses adversaires le désignent, mais de "président des très riches". La séquence, sur le plateau de l'émission "Quotidien", a depuis été abondamment commentée.
Depuis la sortie de son ouvrage Les Leçons du pouvoir, François Hollande a ainsi critiqué à plusieurs reprises la politique économique du nouveau locataire de l'Elysée. ""Pourquoi aller demander un effort aux personnes qui sont en retraite, (...) et consentir à un allègement d’impôt, non pas pour les riches, comme on dit, mais pour les très riches ?", s'interrogeait-il dans le "20 heures" de France 2, mardi 10 avril.
Qui le remercie aujourd’hui, au sens fiscal ? Ce sont les plus grandes fortunes qui peuvent dire merci à Emmanuel Macron.
François Hollandedans "C à vous", sur France 5
La compétition ne s'est pas faite "au grand jour"
Dans son livre, François Hollande consacre un chapitre entier à la candidature d'Emmanuel Macron. L'a-t-il "trahi" avec ses ambitions élyséennes ? L'ex-chef de l'Etat ne va pas jusque-là, mais il remet tout de même en cause le comportement de son ancien ministre. "S’il devait y avoir compétition, elle est possible et légitime. Elle devait se faire au grand jour et être assumée. Et elle ne l’a pas été", déclarait-il sur France Inter, jeudi 12 avril. Le soir même, dans "C à vous" sur France 5, il en remettait une couche en les mêmes mots : "Quand il y a une compétition, il faut qu’elle soit livrée au grand jour. Là, elle ne l’a pas été."
Il va même jusqu'à minimiser la portée de l'élection de son successeur, en évoquant les conditions très particulières du scrutin. "S’il a pu devenir président, ce n’est pas simplement par son audace, sa transgression…", lance-t-il sur France 5. "Ça a été possible parce que la gauche s’est divisée, et parce que la droite a maintenu un candidat qui était discrédité", poursuit-il sur France Inter. Dans ce cas, aurait-il pu le battre, interroge Anne-Sophie Lapix sur France 2 ? François Hollande répond avec aplomb.
"J'aurais pu [battre Emmanuel Macron], mais je ne l'ai pas voulu.
François Hollandesur France 2
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