Élections régionales : le Rassemblement national ne remporte finalement aucune région
Le Rassemblement national a essuyé plusieurs défaites, dimanche 27 juin, dans des régions qui étaient pourtant à portée de main, comme en Provence-Alpes-Côte d'Azur. La défaite est amère pour Thierry Mariani, qui était arrivé en tête au premier tour de l'élection.
Après sa défaite en Provence-Alpes-Côte d'Azur au second tour des élections régionales, dimanche 27 juin, le candidat du Rassemblement national Thierry Mariani n'a pas caché sa déception et son amertume. "Le changement que tant attendaient n'aura pas lieu, le système coalisé l'a emporté au terme d'une campagne qui n'honore pas nos adversaires". En Bourgogne-Franche-Comté, le candidat du parti, Julien Odoul, est également déçu : la région semblait à portée de main en début de campagne, mais il n'a rassemblé que 23% des voix.
Un revers électoral pour Marine Le Pen
Dans les Hauts-de-France, Sébastien Chenu a réalisé une contre-performance en tombant à 25%, soit 17 points de moins que Marine Le Pen en 2015. Ces résultats fragilisent la présidente du Rassemblement national, qui reste néanmoins "déterminée" pour l'élection présidentielle de 2022. Ce revers électoral devrait alimenter les discussions lors du congrès du parti organisé à Perpignan (Pyrénées-Orientales), le week-end prochain.
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