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Régionales : Jean-Yves Le Drian s'impose largement en Bretagne

Avec 51,41% des voix au second tour, le ministre de la Défense socialiste a devancé, dimanche, la liste d'union de la droite et du centre menée par Marc Le Fur (29,72%) et le frontiste Gilles Pennelle (18,87%).

Article rédigé par Kocila Makdeche
France Télévisions
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
Le ministre de la Défense socialiste, Jean-Yves Le Drian, le 12 décembre 2015, à Rennes (Ille-et-Vilaine). (MAXPPP)

Il était le grand favori du scrutin. La liste d'union de la gauche emmenée par le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian, remporte les élections régionales en Bretagne, dimanche 13 décembre, avec 51,41% des voix au second tour, selon les chiffres définitifs du ministère de l'Intérieur. Le socialiste devance ainsi de plus de 280 000 voix le candidat de la droite, Marc Le Fur, deuxième avec 29,5% des suffrages. Vient ensuite le frontiste Gilles Pennelle, troisième, avec 19,2%.

>> Elections régionales : les résultats du second tour en direct

Comment sera composé l'hémicycle ? 

Le Parti socialiste et ses alliés seront largement majoritaires dans l'assemblée de Rennes, avec 53 sièges sur 83, contre 52 en 2010. La droite perd quant à elle deux sièges par rapport à ce précédent scrutin, passant de 20 à 18 élus.

Le Front national fait, quant à lui, son entrée au conseil régional de Bretagne, avec 12 élus. Lors du précédent scrutin régional, avec seulement 6,18% des voix, le FN n'était pas parvenu à se qualifier pour le second tour.

Jean-Yves Le Drian va-t-il quitter le gouvernement ? 

Le ministre de la Défense a laissé entendre qu'il souhaitait cumuler le poste de président de région avec ses fonctions au sein du gouvernement en raison de la situation sécuritaire créée par la menace terroriste. Et ce, malgré la règle du non-cumul des mandats édictée par François Hollande.

"J'ai dit aux Bretons que si j'étais candidat à la présidence de la région, c'était bien pour assurer cette présidence, a-t-il déclaré, dimanche sur TF1. Il se trouve que nous sommes en état d'urgence et que le président de la République a souhaité que je continue à assurer mes fonctions le temps nécessaire. Et c'est lui qui appréciera l'ampleur du temps où je resterai ministre de la Défense."

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