Etats-Unis. Qui succédera à Hillary Clinton ?
La secrétaire d'Etat américaine a annoncé son départ. Francetv info passe en revue ceux et celle qui pourraient la remplacer.
AMERIQUES – La secrétaire d'Etat américaine Hillary Clinton a assuré qu'elle quitterait son poste une fois assurée la transition avec son successeur. Francetv info détaille les noms de ceux qui pourraient la remplacer à ce poste stratégique de l'administration américaine, qui correspond en France au poste de ministre des Affaires étrangères.
John Kerry
Point fort : Le candidat malheureux à la Maison Blanche face à George W. Bush en 2004 fait figure de favori. Agé de 68 ans, il est président de la commission des affaires étrangères du Sénat et bénéficie d'un réseau précieux. Il est également très proche du vice-président Joe Biden.
Point faible : Le président réélu pourrait lui reprocher sa faible implication durant la campagne. Comme le rappelle Le Figaro, c'est lui qui faisait office de "sparing partner" lors de la préparation du premier débat face à Romney. On se souvient que Barack Obama était alors apparu en retrait et fatigué.
Susan Rice
Point fort : A 47 ans, elle est l'actuelle représentante des Etats-Unis à l'ONU et a tissé de très bonnes relations avec Barack Obama, note Politico.
Point faible : La mauvaise communication autour de l'attentat contre l'ambassade américaine en Libye pourrait lui porter préjudice. Et la Russie lui préfère Kerry.
Tom Donilon
Point fort : Conseiller à la Sécurité nationale des Etats-Unis lors du premier mandat d'Obama, ses qualités de diplomate sont reconnues. Elles ont notamment permis la "pacification" de l'équipe des conseillers stratégiques à la Maison Blanche.
Point faible : Il a toujours voulu le poste, mais selon Politico, il n'aurait pas le même poids sur la scène internationale qu'une Rice ou un Kerry.
Hillary Clinton
Elle a annoncé son départ, mais elle pourrait tout de même rester. Toujours selon Politico, elle souhaiterait suivre et gérer les conséquences de la mort de l'ambassadeur américain à Benghazi (Libye), le 11 septembre 2012.
Point fort : L'expérience. L'ex-adversaire de Barack Obama lors des primaires démocrates de 2008 a tenu les rênes de la diplomatie durant quatre ans. Elle connaît bien les dossiers.
Point faible : Même si elle est au sommet de sa popularité dans son pays et à l'étranger, ce pilier du gouvernement de Barack Obama s'en irait sur un bilan neutre, sans succès majeur ni échec retentissant.
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