Qualifications Euro 2025 : revivez la victoire des Bleues contre l'Irlande
Ce qu'il faut savoir
L'équipe de France a été bien avisée de repartir de Moselle avec un premier succès (1-0) grâce à un but de Marie-Antoinette Katoto. Les joueuses d'Hervé Renard, placées dans le groupe de qualifications le plus relevé du prochain Euro (avec la Suède et l'Angleterre), se devaient d'entamer leur campagne en glanant le maximum de points contre l'Irlande, adversaire le plus abordable sur le papier, vendredi 5 avril à Metz.
L'important, c'est les trois points
L'enjeu de ce premier match de qualification était énorme. En effet, si les Françaises égarent trop de points et échouent à s'installer sur l'une des deux premières places du groupe (directement qualificatives) pour la compétition qui se tiendra en Suisse en 2025, les coéquipières d'Eugénie Le Sommer devront franchir deux tours de barrages à l'automne prochain pour être repêchées. En s'imposant sur le plus petit des scores, les Bleues ont assuré l'essentiel et ces fameux trois points, même si elles n'ont pas soigné leur goal-average malgré une écrasante domination (15 tirs à rien à l'heure de jeu, l'Irlande n'a pas eu une occasion franche du match). Dans le même temps, Anglaises et Suédoises se sont neutralisées (1-1) à Wembley, les Bleues sont donc provisoirement en tête de leur groupe avant le déplacement en Suède, mardi 9 avril.
Du mieux dans le jeu, mais réussite toujours en berne
Face à l'Irlande, et une adversité plus abordable, les Bleues ont repris confiance dans leur jeu. De quoi se délester des regrets d'une finale de Ligue des nations perdue face à l'Espagne (2-0, le 28 février à Séville) où elles avaient été surclassées tactiquement, physiquement, et techniquement. Portées par la vision, la justesse technique de Kenza Dali, et les jambes de Delphine Cascarino, les Bleues ont repris des couleurs offensivement parlant, se créant une kyrielle d'occasions... mais n'ont marqué qu'un but.
Les coups de pieds arrêtés comme arme fatale
Encore une fois, la solution n'est pas venue dans le jeu mais sur coup de pied arrêté. Les Bleues ont marqué 7 de leurs 10 derniers buts à la suite de cette phase de jeu. "On sait que c'est une de nos forces, qu'on a de la taille, on l'a travaillé à l'entraînement, ça a payé", exposait Grace Geyoro à la fin du match. Pas certain que cela suffise pour bousculer des Anglaises ou des Suédoises autrement plus rugueuses et physiques que les Irlandaises sur les trajectoires aériennes. Suffisant néanmoins pour permettre aux Bleues de rester invaincues à Saint-Symphorien, en trois matchs.