Euro 2024 : "En un instant, les Bleus peuvent faire quelque chose d'extraordinaire", s'inquiètent ces supporters portugais avant d'affronter la France

France-Portugal : la revanche de la finale de 2016, perdue à domicile par les Bleus. C'est l'affiche du quart de l'Euro en Allemagne, vendredi 5 juillet 2024 à 21h. L'équipe de Didier Deschamps, décevante depuis le début de la compétition, reste malgré tout au rendez-vous. 

Et c'est une certitude : les deux équipes n'ont, pour l'instant, pas vraiment rassuré les supporters. A l'heure de décoller pour Hambourg, où se jouera le match, franceinfo a croisé certains suiveurs de la Seleçao, à Marienfeld, à une cinquantaine de kilomètres du camp des Bleus. Ici, même décor pour les deux sélections : il faut traverser la campagne allemande pour rejoindre cet hôtel construit dans un ancien monastère. Le ciel est gris, il pleuviote et les rafales de photographes ciblent tous Christiano Ronaldo.

Avec Kylian Mbappé, ce sont les deux noms qui reviennent en permanence dans les questions des journalistes. Nuno Mendes, défenseur de la sélection portugaise et du PSG, leur répond : "C'est le dernier Euro de Ronaldo, on a tout pour lui faire ce cadeau. Et pour arrêter Mbappé, je pense que ça va être compliqué...", sourit-il en conférence de presse.

Pas de favori

Un avis prudent, alors que la star du football français passe - pour l’instant - à côté de son Euro. Mais même si les Bleus sont laborieux et maladroits, personne du côté portugais ne se proclame favori. Ricardo, un supporter de la Seleçao expatrié en Allemagne, a fait une heure de route pour tenter d’apercevoir ses idoles. Et il le confie : "La France, c'est la France ! On a Mbappé, on a Griezmannn, c'est comme Ronaldo... En quelques instants, ils peuvent faire quelque chose d'extraordinaire, ça fait toujours peur." 

En cause : le Portugal aussi a du mal à assumer son statut de prétendant à la victoire finale du championnat. Il est ressorti vainqueur aux tirs au but contre la Slovénie au tour précédent, mais sans briller.