Facebook publie un message pour mettre fin à la rumeur du bug
Il s'adresse aux utilisateurs du réseau social et contient trois liens pour leur permettre de "mieux utiliser" Facebook.
INTERNET – Faire cesser la rumeur : c'est l'objectif de Facebook France, qui a publié dimanche 30 septembre sur son "mur" un message à l'intention des utilisateurs du réseau social et trois liens permettant de "mieux utiliser" Facebook. Lundi 24 septembre, des milliers d'utilisateurs français avaient cru être victimes d'un bug. Selon eux, des messages personnels écrits en 2007, 2008 ou 2009 se sont retrouvés publiés dans leur "journal" – la présentation du profil Facebook, depuis janvier – au vu et au su de tous leurs amis. Mais Facebook avait ensuite démenti cette information.
"Vous pensez voir des messages privés apparaître sur votre journal Facebook ? Que se passe-t-il réellement ?" commence ainsi Facebook France dans son message qui doit mettre fin à la rumeur. Le réseau social rappelle également que si les utilisateurs le souhaitent, ils peuvent "masquer les contenus affichés" sur leur journal.
Des messages "toujours visibles"
Le 24 septembre, le réseau social s'était défendu de toute atteinte à la vie privée, affirmant que les publications visées étaient "en réalité d'anciens messages postés sur les murs, qui ont toujours été visibles sur les profils des utilisateurs". "Dans le nouveau format de journal, les messages privés sur Facebook ne figurent pas sur votre journal. Ils ne sont visibles que par vous et la personne qui vous a envoyé un message.", explique cette fois Facebook.
Le gouvernement et la Commission nationale de l'informatique et des libertés (Cnil) se sont également saisis de ce dossier. Après avoir auditionné les responsables de Facebook France le 25 septembre, la Cnil a souhaité mener des investigations complémentaires. Le résultat de cette enquête n'est pas encore connu. Toutefois, la Cnil a déjà évoqué une possible "confusion" de la part des utilisateurs.
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.