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Procès de l'accident ferroviaire de Brétigny : l’audience s’ouvre ce 25 avril

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Procès de l'accident ferroviaire de Brétigny : l’audience s’ouvre ce 25 avril
Procès de l'accident ferroviaire de Brétigny : l’audience s’ouvre ce 25 avril Procès de l'accident ferroviaire de Brétigny : l’audience s’ouvre ce 25 avril (France 2)
Article rédigé par France 2 - E.Pelletier, N.Perez, E.Lagarde, A.Gouty E.Rassat, I.Rio, C.Maillard, France 3 Ile-de-France E.Urtado
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France 2

Un procès pour l'histoire s'ouvre, lundi 25 avril, dans l'Essonne : celui de la catastrophe ferroviaire de Brétigny-sur-Orge. Il y a neuf ans, le 12 juillet 2013, un train avait déraillé, causant la mort de sept personnes.

Neuf ans après le drame, les victimes arrivent, lundi 25 avril, au tribunal judiciaire d’Évry (Essonne) partagées entre douleur, colère et espoir. Thierry Gomès a perdu ses deux parents dans l’accident. "Ça remue un peu les tripes si je peux m’exprimer ainsi. On a hâte de rentrer dans cette audience et commencer les débats", témoigne-t-il. Le 12 juillet 2013, le train Paris-Limoges déraillait en gare de Brétigny-sur-Orge (Essonne). Il avait quitté la gare d’Austerlitz 15 minutes plus tôt, et roulait à 137km/h. Le bilan est de sept morts et plus de 200 blessés.

Une pièce défectueuse non remplacée

Aujourd'hui, des rescapés se souviennent du drame. "Il y a un bruit énorme, et ça bouge énormément. J’entends un monsieur qui dit : ‘On déraille’", raconte Nathalie Montels. Dans un premier temps, les juges ont soupçonné la SNCF de dissimuler des preuves. Ils ont alors décidé de placer des cadres sous écoute téléphonique. C'est une pièce métallique qui serait la cause du déraillement. Signalée défectueuse, elle n’avait pas été changée. La SNCF et un cheminot sont jugés, à partir du lundi 25 avril, pour homicide et blessures involontaires. 

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