Crash d’avion : comment sécuriser l’espace aérien en temps de guerre ?
Après le crash au Kazakhstan, la sécurité des avions de ligne à proximité des zones de guerre pose question. Chaque pays établit sa propre liste de zones dangereuses. La France interdit à ses compagnies le survol de huit pays. À cela s'ajoutent aussi les interdictions imposées par d’autres nations, comme la Russie qui a fermé son espace aérien aux compagnies européennes.
Conséquence : un avion allant de Paris vers Tokyo doit aujourd’hui contourner la zone et mettra 14 heures pour atteindre sa destination. Un avion d’une compagnie chinoise, autorisé à traverser la Russie, ne mettra que 12 heures.
Les précautions sont-elles suffisantes ?
Le survol d’autres pays est déconseillé mais autorisé avec des précautions. Par exemple, au-dessus du Pakistan et de l'Afghanistan, les avions doivent voler plus haut et rester à 8 000 voire à 10 000 mètres d’altitude. Les itinéraires peuvent être risqués mais souvent plus rapides ; c'est aux compagnies d’évaluer le danger. La tâche n’est pas toujours évidente.
Regardez l'intégralité du reportage dans la vidéo ci-dessus.
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