Crash d’avion : comment sécuriser l’espace aérien en temps de guerre ?

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Le crash d'un avion commercial d'Azerbaïdjan Airlines, le 25 décembre 2024 pose une nouvelle fois la question de la sécurité aérienne dans les zones de guerre. Avec un contexte tendu dans certains pays du monde, les compagnies doivent adapter leurs plans de vol.
Crash d’avion : comment sécuriser l’espace aérien en temps de guerre ? Le crash d'un avion commercial d'Azerbaïdjan Airlines, le 25 décembre 2024 pose une nouvelle fois la question de la sécurité aérienne dans les zones de guerre. Avec un contexte tendu dans certains pays du monde, les compagnies doivent adapter leurs plans de vol. (Franceinfo)
Article rédigé par franceinfo - A. Portes, J. Hazo, C. Rigeade, T. Manisier, D. Aysun
France Télévisions
Le crash d'un avion commercial d'Azerbaïdjan Airlines, le 25 décembre 2024 pose une nouvelle fois la question de la sécurité aérienne dans les zones de guerre. Avec un contexte tendu dans certains pays du monde, les compagnies doivent adapter leurs plans de vol.

Après le crash au Kazakhstan, la sécurité des avions de ligne à proximité des zones de guerre pose question. Chaque pays établit sa propre liste de zones dangereuses. La France interdit à ses compagnies le survol de huit pays. À cela s'ajoutent aussi les interdictions imposées par d’autres nations, comme la Russie qui a fermé son espace aérien aux compagnies européennes.

Conséquence : un avion allant de Paris vers Tokyo doit aujourd’hui contourner la zone et mettra 14 heures pour atteindre sa destination. Un avion d’une compagnie chinoise, autorisé à traverser la Russie, ne mettra que 12 heures.

Les précautions sont-elles suffisantes ?

Le survol d’autres pays est déconseillé mais autorisé avec des précautions. Par exemple, au-dessus du Pakistan et de l'Afghanistan, les avions doivent voler plus haut et rester à 8 000 voire à 10 000 mètres d’altitude. Les itinéraires peuvent être risqués mais souvent plus rapides ; c'est aux compagnies d’évaluer le danger. La tâche n’est pas toujours évidente.

Regardez l'intégralité du reportage dans la vidéo ci-dessus.

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