Pont effondré à Mirepoix-sur-Tarn : le poids du camion, qui atteignait "plus de 50 tonnes", est la cause "apparente" de l'accident
Deux personnes, une adolescente de 15 ans et le conducteur du camion, ont trouvé la mort dans l'accident survenu lundi matin.
Ce qu'il faut savoir
L'enquête se poursuit, au lendemain de l'effondrement d'un pont suspendu à Mirepoix-sur-Tarn (Haute-Garonne). Une trentaine de gendarmes sont présents sur les lieux, mardi 19 novembre, pour poursuivre leurs investigations. Le camion ayant emprunté le pont qui s'est effondré pesait, avec l'engin qu'il transportait (une foreuse), "plus de 50 tonnes", selon le procureur de la République. Dans une conférence de presse, mardi après-midi, il a annoncé que ce "véhicule lourd" était la cause "apparente" de l'accident. Le pont métallique, datant de 1931, pouvait supporter une charge maximale de 19 tonnes. Suivez notre direct.
L'accident a fait deux victimes. Deux véhicules circulaient sur le pont et sont tombés à l'eau lors de l'effondrement, selon le procureur de la République de Toulouse, Dominique Alzéari. Le bilan officiel est de deux morts et cinq blessés légers dont deux pompiers, selon lui. Les deux victimes sont une jeune fille de 15 ans et le conducteur du camion.
Pas de cause "monolithique". Si le poids du camion est la cause "apparente de l'accident", le procureur de la République a précisé que plusieurs autres causes allaient également être explorées par les enquêteurs. Le chauffeur du poids lourd était gérant d'une entreprise spécialisée dans le forage de puits et connaissait bien le secteur, a, par ailleurs, indiqué le procureur. "Il connaissait parfaitement les endroits et voies de circulation aux alentours", mais "semble s'être engagé spontanément" sur le pont, qu'il empruntait régulièrement.
Plusieurs semaines pour remonter le camion. Le camion tombé dans le Tarn dans l'effondrement du pont ne sera pas remonté avant plusieurs semaines, selon les informations de France Bleu Occitanie. "Les pompiers vont se mettre à l'eau en début d'après-midi pour amarrer le camion et la voiture afin de les extraire", a déclaré Eric Oget sur France Bleu Occitanie.