La ministre de l'Économie annonce une réunion de conciliation la semaine prochaine pour faire avancer le débat sur l'avenir du barrage de Sivens.
Plus aucun signe de machines de chantier sur place, mais la polémique n'est pas terminée. Dans deux jours le Conseil Général du Tarn doit se prononcer. Au niveau des députés, ils acceptent une suspension provisoire, mais tous ne sont pas favorables à l'abandon définitif des travaux. Jacques Valax, député PS, déclare : "Il n'est pas question un seul instant que nous envisagions d'abandonner la réalisation de ce projet qui est indispensable pour le territoire."
Pour Philippe Folliot, député UDI : "Ce projet est voulu par l'ensemble des élus locaux, toutes tendances confondues, il correspond à un réel besoin."
Les écologistes restent fermes
Pour eux, pas question de continuer le projet. Ils dénoncent les choix du Conseil Général du Tarn. Pour Noel Mamère : "Il faut arrêter ce projet, favoriser et étudier des solutions alternatives."
Du côté l'exécutif, l'heure n'est pas à la prise de position, mais plutôt à la médiation. Ségolène Royal avance : "Mon travail, ça va être d'accomplir ce travail de médiation, de rapprochement des points de vue, d'émergence de solutions créatives qui permettent de réconcilier la protection de l'environnement et le développement des activités économiques."
À ce stade, 1,5 millions d'euros ont déjà été dépensés.
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