Emeutes : 15 personnes mises en examen après l'incendie d'une mairie et d'un poste de police dans le Val-d'Oise
Le procureur de Pontoise (Val-d'Oise) a annoncé, samedi 30 septembre, la mise en examen de quinze personnes après un incendie qui avait entièrement détruit la mairie de Persan (Val-d'Oise), lors des émeutes qui ont suivi la mort de Nahel, fin juin. Le sinistre avait aussi endommagé le poste de police municipale. Les mis en cause ont tous été placés sous contrôle judiciaire, a déclaré à l'AFP le procureur, Pierre Sennès, qui n'a pas souhaité préciser leurs âges ni fournir davantage de précisions.
Interpellés mardi à leurs domiciles et placés en garde à vue, ils ont été mis en examen des chefs de "destruction en bande organisée du bien d'autrui par un moyen dangereux pour les personnes", "participation à une association de malfaiteurs en vue de la préparation d'un crime", "participation à un groupement formé en vue de la préparation de violences contre les personnes ou de destruction ou dégradations de biens".
La mairie de Persan, située à une soixantaine de kilomètres à l'ouest de Paris, a été "entièrement détruite par incendie dans le cadre des émeutes urbaines ainsi que le poste de police municipale voisin" dans la nuit du 30 juin, avait précisé le parquet de Pontoise, dans un communiqué. Au 1er août, 2 107 personnes ont été jugées, 1 989 ont été condamnées, dont 90% "à une peine d'emprisonnement", selon le ministère de la Justice.
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