Émeutes après la mort de Nahel : "Une politique de sécurité, c’est de la prévention, de la sécurité et de la cohésion sociale", assure Philippe Rio, maire de Grigny (Essonne)
Quatre mois après les émeutes, quelles leçons peut-on tirer ? Philippe Rio, maire de Grigny (Essonne), retient "la violence", "la spontanéité" et "beaucoup de questions qui exigent des réponses collectives de la Nation", notamment "des élus locaux" et "du monde associatif". Interrogé sur les réponses à apporter, l’édile répond : "Il y a une réponse sécuritaire du gouvernement aujourd’hui avec la rencontre à la Sorbonne, et demain, un volet social avec le comité interministériel des villes. (…) Une politique de sécurité, c’est de la prévention, de la sécurité et de la cohésion sociale."
Vers un Grenelle social ?
Il estime qu’il y a "un risque" en se concentrant uniquement "sur le volet sécuritaire", qui est "important" et "indispensable", mais "insuffisant s’il n’est pas tenu par les autres piliers de cohésion et de la prévention". Il regrette l’absence "d’éducateurs de rue qui sont passés de 11 000 à 4 000". Ainsi, le maire de Grigny réclame un "Grenelle du travail social" pour "être autant sur la sécurité que sur la prévention".
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