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Mort de Nahel : l’exécutif fait tout pour éviter l’embrasement

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Mort de Nahel : l’exécutif fait tout pour éviter l’embrasement
Article rédigé par France 3 - G.Daret
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L’exécutif tout entier est sur le front face aux émeutes qui suivent la mort de Nahel, l’adolescent de 17 ans tué par un policier mardi 27 juin. En direct du ministère de l’Intérieur à Paris, le journaliste Guillaume Daret fait le point sur la situation au gouvernement, jeudi 29 juin.

À la suite de la mort de Nahel, tué mardi 27 juin par un policier, et des violences et contestations dans plusieurs villes de France, tous les ministres ont dû modifier leurs déplacements et tous les membres de l'exécutif sont sur le pied de guerre. "Ceux qui font des déplacements le font pour montrer qu’ils sont mobilisés après cette nuit d’émeutes", confirme le journaliste Guillaume Daret, en direct de la place Beauvau, à Paris, jeudi 29 juin.

Pas d’état d’urgence pour le moment

Le ministre de la Justice, Éric Dupont-Moretti, se trouve à Asnières, dans les Hauts-de-Seine, où un tribunal a été incendié, alors que le ministre de l’Éducation, Pap Ndiaye, va se rendre dans les Yvelines où des écoles ont été touchées. "La Première ministre, Elisabeth Borne, a improvisé ce midi un déplacement à Garges-lès-Gonesse, où la mairie a été incendiée", poursuit le journaliste. L’objectif de l'exécutif est d’essayer de calmer le jeu quand les mots d’Emmanuel Macron, mercredi, n’ont pas suffi. "La crainte du gouvernement, du président, est de revivre ces trois semaines d’émeutes de 2005. Quant à la demande d’état d’urgence formulée par certains responsables de droite et d’extrême droite, il n’en est pas question pour l’instant. Aucun préfet ne l’a demandé ce matin", conclut Guillaume Daret.

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