Mort de Nahel : un an après, une marche pour lui rendre hommage et dénoncer les violences policières
L'émotion d'une mère effondrée se lit encore sur le visage de Mounia, samedi 29 juin. Un an après la mort de son fils de 17 ans, Nahel, elle était en tête du cortège à Nanterre (Hauts-de-Seine) qui lui rendait hommage. "Quand je rentre chez moi, je n'ai plus personne. Je n'ai plus mon bébé. Quand je me réveille le matin, lui, il a son fils qui va lui dire bonjour, il va embrasser son fils. Moi, j'embrasse qui ? Je regarde la chambre de mon fils. Elle est vide, elle est juste en face de moi. Ça, c'est trop dur pour moi", a-t-elle confié, émue, faisant référence au policier auteur du tir mortel.
"Vous ne pouvez pas tuer nos enfants comme ça"
Les manifestants réclament justice, mais aussi un changement de la doctrine policière, notamment dans les quartiers populaires. "Dans l'histoire de Nahel, sans caméra, on croit la version des policiers. (...) Il faut arrêter tout ça, c'est hyper important. Vous ne pouvez pas tuer nos enfants comme ça", réclame la mère d'une victime de violences policières.
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