Au lendemain du drame et de la mort d’un adolescent de 17 ans, tué par la police après un refus d’obtempérer à Nanterre, place à l’émotion et à la colère. En Seine-Saint-Denis, plusieurs quartiers se sont embrasés.
Dans les rues de Nanterre (Hauts-de-Seine), des renforts policiers arrivent par dizaines, mercredi 28 juin. Ce soir, 2 000 policiers et gendarmes seront déployés en région parisienne pour faire face à ce que beaucoup redoutent : une nouvelle nuit de violence. La nuit dernière, dans la ville, des adolescents, souvent habillés en noir et masqués, ont affronté les forces de l’ordre. Ils ont utilisé des feux d’artifice, des mortiers lancés sur les policiers.
Une trentaine d’arrestations
Les violences ont gagné d’autres villes, comme Mantes-la-Jolie (Yvelines), où une mairie de quartier a été incendiée. Bilan de la nuit ? 24 policiers ont été blessés. Trente personnes ont été arrêtées. Au réveil, un quartier de Nanterre est balafré. Un centre de loisirs n’a pu ouvrir ses portes ce jour. Pour la plupart, les habitants comprennent la colère des plus jeunes. D’autres regrettent les violences de la nuit.
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