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Violences après la mort de Nahel : les mortiers d'artifice dans le viseur

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Violences après la mort de Nahel : les mortiers d'artifice dans le viseur
Article rédigé par France 3 - C.Weill-Reynal, L. Colinet, M. Rappez, O.Pergament
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À la frontière franco-belge, les mortiers d'artifice sont recherchés par les forces de l'ordre. Ces objets de divertissement sont détournés lors d'émeute.

Non loin de la frontière belge, lors des contrôles routiers, l'inspection des coffres est quasi systématique. Les policiers ont pour mission d'intercepter les arrivages clandestins de mortiers d'artifice, une mesure qui est bien acceptée par les automobilistes. Conçus pour être utilisé dans un cadre festif, l'usage des mortiers d'artifice a été détourné lors des émeutes urbaines. Des milliers de ces projectiles dangereux ont été tirés contre les forces de l'ordre ou pour incendier des bâtiments. 

Des arrêtés d'interdiction en Belgique 

Leur vente est réglementée en France, mais plus souple à l'étranger. La frontière franco-belge est l'un des axes du trafic. "On a eu l'occasion de découvrir des mortiers, des artifices, mais également des projectiles susceptibles d'être jetés contre les forces de l'ordre dans le cas des violences urbaines", indique Vincent Meurisse, commandant de police. À Tournai (Belgique), un magasin de pyrotechnie a été cambriolé, quand d'autres voient leur chiffre d'affaires monter. Le bourgmestre de la ville a suspendu la vente de feux d'artifice jusqu'au 10 juillet. 

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