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Violences urbaines : que risquent les personnes interpellées ?

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Violences urbaines : qui risquent les personnes interpellées ?
Article rédigé par France 2 - E.Pelletier, H.Puffeney, N.Dahan, Ch.La Rocca, J.Pires, A.Teyssier
France Télévisions
Au moins 3 000 personnes ont été placées en garde à vue depuis jeudi 29 juin. 120 sont en prison, soit en détention provisoire, soit parce qu'elles ont été condamnées. Certaines comparutions avaient lieu ce 3 juillet. Quelles sont les peines infligées ?

Des comparutions immédiates avaient lieu dans l’après-midi du 3 juillet au tribunal judiciaire de Marseille (Bouches-du-Rhône). Parmi les dossiers jugés, beaucoup de pillages de magasins dans une ambiance lourde. "Le contexte sur lequel cela s’inscrit vient forcément entacher les faits qu’on peut reprocher à quelqu’un", estime Me Laurie Combes, avocate. Un homme vient d’être condamné à un de prison ferme pour vol aggravé près d’un hypermarché. Une peine très lourde selon son avocat.

374 personnes en comparution immédiate

Depuis vendredi, dans toute la France, on compte plus de 3 900 gardes à vue. 673 personnes ont été déférées devant le Parquet et 374 sont passées en comparution immédiate. Au total, plus de 120 personnes ont été écrouées, condamnées ou en attente de jugement. Dans une circulaire, le garde des Sceaux avait demandé cette semaine au procureur une réponse pénale ferme et systématique. Sur le front des défaillances des parents, très peu d’enquêtes ont été ouvertes. 

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