Inscription du consentement dans la loi sur le viol : une "avancée", selon Marine Tondelier mais insuffisante

La patronne des Écologistes s'est rendue au procès des viols de Mazan qu'elle juge "symptomatiques de cette société" où "le plus grand danger pour les femmes est dans leur foyer".
Article rédigé par franceinfo
Radio France
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Marine Tondelier, secrétaire nationale des Écologistes, le 11 octobre 2024 sur France Inter. (FRANCE INTER / RADIO FRANCE)

"Je vois l'avancée que [l'inscription de la notion de consentement dans le code pénal] pourrait proposer aux femmes, mais ça ne suffira pas", estime vendredi 11 octobre sur France Inter Marine Tondelier, secrétaire nationale des Écologistes. Le nouveau ministre de la Justice Didier Migaud s'était dit fin septembre favorable à cette idée, alors que le débat sur la redéfinition du viol dans le code pénal a ressurgi à l'occasion du procès des viols de Mazan.

La patronne des Écologistes s'est rendue à Avignon mardi pour assister à la 26e journée du procès des viols de Mazan. Elle explique sur France Inter avoir d'abord "ressenti beaucoup de compassion envers Gisèle Pelicot", victime de soumission chimique pendant dix ans. "C'était terrible, on avait envie de l'aider", décrit-elle. Marine Tondelier a ensuite été marquée par "la dignité et le courage absolu" dont a fait preuve Gisèle Pelicot, notamment en "se battant pour que les audiences soient publiques".

La secrétaire nationale des Écologistes considère que si "l'histoire de Gisèle Pelicot peut paraître hors norme", elle "est finalement tellement symptomatique de cette société" "le plus grand danger pour les femmes est dans leur foyer".

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