Procès des viols de Mazan : le "combat" de Gisèle Pelicot "nous oblige tous et doit être poursuivi", affirme François Bayrou après le verdict
Le "combat" de Gisèle Pelicot "nous oblige tous et doit être poursuivi", a affirmé, jeudi 19 décembre sur X, le Premier ministre François Bayrou, après la fin du procès des viols de Mazan. "Immense respect à l'égard de Gisèle Pelicot, qui a montré tout au long de ce procès un courage et une exemplarité sans faille", a aussi écrit le nouveau chef du gouvernement à propos de Gisèle Pelicot.
Le Premier ministre a fait cette déclaration après le verdict du retentissant procès à Avignon, où la cour criminelle a reconnu coupable les 51 accusés, dont Dominique Pelicot, l'ancien mari de Gisèle Pelicot, qui l'a droguée, violée et fait violer par au moins 50 hommes. Il a été condamné à la peine maximale de vingt ans de réclusion criminelle.
La classe politique a unanimement salué la figure de Gisèle Pelicot. "À travers vous, c'est la voix de tant de victimes qui porte aujourd'hui, la honte qui change de camp, le tabou qui se brise. Le monde n'est désormais plus le même grâce à vous", a déclaré la présidente de l'Assemblée nationale, Yaël Braun-Pivet, sur X. "C'est tout un pays qui s'est tenu aux côtés de Gisèle Pelicot", a écrit sur le même réseau social l'ancien Premier ministre, Gabriel Attal, alors que la patronne des Ecologistes, Marine Tondelier, s'est félicitée, également sur X, d'"un procès historique [qui] a brisé les tabous dans la société".
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