Procès des viols de Mazan : plus d’un mois d’une audience hors-norme

Publié
Durée de la vidéo : 4 min
Procès des viols de Mazan : plus d’un mois d’une audience hors-norme
Procès des viols de Mazan : plus d’un mois d’une audience hors-norme Procès des viols de Mazan : plus d’un mois d’une audience hors-norme (France 2)
Article rédigé par France 2 - T. Souman, N. Dahan, C. La Rocca, A. Lépinay, N. Thévenot
France Télévisions
France 2
Dans le procès des viols de Mazan, Dominique Pélicot est accusé d'avoir drogué sa femme, Gisèle, et invité une centaine d'inconnus à la violer. Chaque audience suscite l'incompréhension, voire l'indignation.

À Avignon (Vaucluse), des applaudissements retentissent chaque jour en soutien à la principale victime, Gisèle Pélicot. La scène est inhabituelle dans un tribunal. Pendant dix ans, elle a été droguée à son insu par son mari et violée dans son sommeil par des dizaines d’inconnus, recrutés sur Internet. Au total, 51 hommes comparaissent. Chaque matin, dès 8 heures, le public est toujours aussi nombreux à vouloir assister à l’audience, un mois après le début du procès.

Se confronter à l’horreur des faits, pour tenter de comprendre

Le procès est retransmis en vidéo dans une deuxième salle, mais les places sont limitées. Se confronter à l’horreur des faits, pour tenter de comprendre : depuis le 2 septembre, c’est la mission de la cour criminelle du Vaucluse. Face à Dominique Pélicot et aux 50 co-accusés, les six juges cherchent à établir la responsabilité de chacun. 

Les médias du monde entier s’intéressent au procès. En Espagne, les articles de Raquel Villaécija, correspondante du journal "El Mundo" en France, sont notamment très suivis. Pour le procès, long de quatre mois, l’avocate de Dominique Pélicot, Me Béatrice Zavarro, a loué un logement à Avignon, où elle travaille son dossier en permanence. "Je savais qu’il y aurait la presse nationale, mais je ne soupçonnais pas la presse internationale", reconnaît-elle.

Regardez l'intégralité du reportage dans la vidéo ci-dessus.

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.