Vidéo La députée Sandrine Josso revient sur l'importance du procès des viols de Mazan

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Alors qu'elle-même accuse le sénateur Joël Guerriau de l'avoir droguée à son insu dans l'intention de l'agresser sexuellement, la députée Sandrine Josso revient sur l'importance du procès Mazan.
VIDEO. La députée Sandrine Josso revient sur l'importance du procès des viols de Mazan Alors qu'elle-même accuse le sénateur Joël Guerriau de l'avoir droguée à son insu dans l'intention de l'agresser sexuellement, la députée Sandrine Josso revient sur l'importance du procès Mazan. (Brut.)
Article rédigé par Brut.
France Télévisions
Alors qu'elle-même accuse le sénateur Joël Guerriau de l'avoir droguée à son insu dans l'intention de l'agresser sexuellement, la députée Sandrine Josso revient sur l'importance du procès Mazan.

Sandrine Josso, députée de Loire-Atlantique et marraine de l'association "M'endors pas. Stop soumission chimique", explique: "Ce procès n'est pas à huis clos. On est en mesure de constater tous les progrès qu'on a à faire, tant sur la perception des victimes, le manque de compréhension à l'intérieur de la salle d'audience, de tout ce qu'est la soumission chimique, ce qu'elle induit." Elle ajoute que certains avocats "colportent une sorte de culture qui est un peu biaisée, cette fameuse culture du viol. On banalise, on minimise et quelque part, aussi on maltraite les victimes dans les salles d'audience. Et ça, c'est inadmissible."

L'impératif d'accompagner les victimes et faciliter les plaintes

Selon Sandrine Josso, "il faut à tout prix que les victimes qui ont le courage de porter plainte, et qui peuvent porter plainte, puissent aussi continuer à le faire dans de bonnes conditions." Elle souligne les mots de Gisèle, la victime du procès de Mazan: "Il faut que la peur et que la honte changent de camp." Pour y arriver, la députée insiste sur "la douleur de toutes" les victimes qui doit être prise en compte et sur la nécessité de "les accompagner du mieux possible dans ces situations."

Sandrine Josso, engagée par une mission gouvernementale, scrute "tous les axes de progrès qu'on a à faire pour cette prise en compte de la soumission chimique." Avec sa collègue, elle souhaite notamment un "kit du lendemain" pour faciliter l'accès à la preuve, actuellement "très difficile" selon elle. Elle évoque également "une emprise, un conflit de loyauté" qui dissuade souvent les victimes à parler, la plupart connaissant leur agresseur. Le procès Mazan doit ainsi "faire bouger les lignes" et avoir des "bénéfices" concrets.

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