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Affaire Grégory : "Elle aspire à la tranquillité", réagit l'avocat de Ginette Villemin, remise en liberté

La tante du petit garçon est ressortie libre de sa garde à vue. Franceinfo a joint ses avocats. 

Article rédigé par franceinfo
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Ginette Villemin, ici photographiée le 24 février 2010 au palais de justice de Dijon, est ressortie libre de sa garde à vue, le 15 juin 2017. (MAXPPP)

Elle avait été placée en garde à vue, mercredi 14 juin, dans l'enquête sur la mort du petit Grégory, en 1984. Ginette Villemin, la tante de l'enfant, a été remise en liberté jeudi, en fin d'après-midi, a annoncé l'un de ses avocats à franceinfo. "Elle a été libérée ce soir, sans aucune charge retenue contre elle", a affirmé Gérard Welzer, sans en dire plus sur le contenu de son audition. 

"Ma cliente n'a aucune déclaration à faire. Elle aspire à la tranquillité et elle aussi attend la vérité dans cette affaire, a ajouté Rémi Stéphan, l'autre avocat de Ginette Villemin. Elle est libre et il n'y a strictement aucun élément contre elle, ni aucun élément nouveau. Qu'elle soit placée en garde à vue et que son nom soit donné, c'est totalement injustifié parce qu'il n'y a aucun élément." 

Ce sont les mêmes questions qu'il y a 32 ans, sur les rapports entre les uns et les autres. Ce sont les mêmes questions mais la mémoire est moins bonne.

Rémi Stéphan

à franceinfo

Marcel et Jacqueline Jacob toujours entendus

Deux autres membres de la famille Villemin sont toujours entendus par les gendarmes de la section de recherche de Dijon (Côte-d'Or). Il s'agit de Marcel Jacob et sa femme Jacqueline, l'oncle et la tante du père de Grégory, Jean-Marie Villemin. De nouvelles expertises d'une lettre manuscrite anonyme de 1983 adressée à Jean-Marie Villemin, le père de Grégory, orientent les soupçons sur Jacqueline Jacob, a révélé jeudi le procureur général de Dijon, qui a également affirmé que "plusieurs personnes ont concouru" à l'assassinat de Grégory.

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