Affaire Elodie Kulik

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Cold cases, la science face au crime (6/8) : "L'affaire Élodie Kulik et l'ADN de parentèle"

Le 10 janvier 2002, Élodie Kulik, 24 ans, dîne dans un restaurant avec un ami avant de rentrer chez elle à Péronne dans la Somme. Sur la route, la jeune directrice d’agence bancaire est prise en chasse. On la retrouvera violée, étranglée et brûlée. Malgré un profil ADN recueilli sur la scène de crime et la voix désespérée d’Elodie aux pompiers où l’on entend ses deux ravisseurs, il faudra attendre plus de dix ans et l’idée de génie d’un enquêteur de la gendarmerie pour que le meurtre soit résolu, grâce à l’ADN de parentèle. Une première en France.

Diffusé le 21/06

Elodie Kulik, jeune employée de banque de 24 ans, a été enlevée, violée, étranglée, puis brûlée en janvier 2002 à Tertry, à une vingtaine de kilomètres de Saint-Quentin (Aisne).

Avant de mourir, elle avait appelé les secours, un enregistrement glaçant de 26 secondes considéré comme la pièce maîtresse du dossier, qui a ébranlé la Cour d'assises de la Somme, au cours du procès de Willy Bardon, l'homme alors suspecté du meurtre.

Il a été condamné vendredi 6 décembre 2019 à 30 ans de réclusion pour l'enlèvement, la séquestration suivis de mort et le viol d'Elodie Kulik. A l'annonce du verdict, l'homme de 45 ans a tenté de se suicider en avalant un produit non identifié.