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Affaire Krombach : le procès renvoyé sine die

Le père de la victime, André Bamberski, attendait ce procès depuis 29 ans. Le voilà pourtant renvoyé sine die. La cour d'assises de Paris qui devait juger Dieter Krombach, meurtrier présumé de sa belle-fille Kalinka Bamberski en 1982, a estimé que l'état de santé de l'accusé était actuellement trop défaillant pour lui permettre de comparaître.
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Le procès n'aura donc duré que quelques jours, du mardi 29 mars au lundi 4 avril, date de sa suspension. Entre les deux, l'accusé de 75 ans aurait fait un malaise coronarien, selon une expertise médicale réalisée cette semaine. De sa cellule de Fresnes, il a donc été transféré dimanche à l'hôpital parisien de la Pitié-Salpêtrière, avant de revenir derrière les barreaux hier, mais dans le service hospitalier de la prison.
_ L'ancien cardiologue allemand avait de fait paru affaibli à l'ouverture du procès. Il s'était présenté avec une béquille et avait affirmé n'en être pas à son premier infarctus.

Ce renvoi est un coup dur pour les parents de l'adolescente, et surtout son père, André Bamberski qui s'est battu inlassablement pendant près de trois décennies, allant jusqu'à organiser l'enlèvement de celui qu'il tient pour coupable, pour que ce procès ait lieu.
_ En outre, les quatre journées d'audience qui se sont tenues avant la suspension et ce renvoi, n'ont pas permis d'entrer dans le vif du sujet, à savoir la mort en 1982 de Kalinka, 14 ans, chez son beau-père, Dieter Krombach, les dénégations de celui-ci et ses troublants antécédents.

Renvoi sine die, cependant, ne veut pas dire annulation. La présidente de la cour Xavière Siméoni dit même espérer que le procès pourra se tenir pour de bon d'ici à la fin de l'année.

Cécile Quéguiner, avec agences

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