Affaire Joël Le Scouarnec : 15 ans de prison requis contre l’ex-chirurgien, accusé de viols et agressions sexuelles
10 ans de suivi socio-judiciaire ont également été requis contre l'ancien chirurgien jugé devant la cour d'assise de Charente-Maritime.
15 ans de prison ont été requis, jeudi 3 décembre, avec 10 ans de suivi socio-judiciaire à l’encontre de Joël Le Scouarnec, ancien chirurgien, accusé de viols et agressions sexuelles sur mineures, a appris franceinfo par le biais des avocats. Le procès se tient à huis clos devant la cour d’assises de Charente-Maritime à Saintes. Le verdict sera rendu dans la soirée.
Il est jugé depuis lundi pour des faits commis sur quatre mineures à l’époque des faits : ses deux nièces, une petite patiente de l’hôpital de loches, et une petite voisine de Jonzac, qui l’avait dénoncé.
Selon plusieurs avocats que franceinfo a rencontrés, l’avocat général a voulu "saluer les aveux" de Joël Le Scouarnec qui encourait 20 ans de réclusion criminelle. Il a reconnu notamment les viols sur ses nièces.
Des réquisitions "justes" pour les parties civiles
L’avocat général a requis en plus des 15 ans de prison, toute une série de mesures : un suivi socio judiciaire de 10 ans. Si Joël Le Scouarnec ne le respectait pas, il aurait alors une peine supplémentaire de 5 ans; une évaluation psychologique à la fin de sa peine, pour savoir s’il présente encore des risques de récidive. Si tel est le cas, l’avocat général souhaite que l’ancien médecin soit placé en centre de rétention. Il réclame aussi une interdiction d’entrer en contact avec des mineurs et d’exercer la médecine, sans oublier son inscription au fichier judiciaire automatisé des auteurs d'infractions sexuelles. Ces réquisitions sont "justes", et "rassurent" les victimes, selon les avocats de parties civiles.
Le médecin est également mis en examen à Lorient, dans le Morbihan, dans une seconde procédure, là encore pour viols et agressions sexuelles sur possiblement 312 victimes.
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.