Au civil, les avocats de Diallo répliquent contre l'immunité de DSK
Dans la procédure au civil, la défense avait affirmé, le 26 septembre, qu'au moment des faits, Dominique Strauss-Kahn bénéficiait d'un statut particulier en tant que directeur du Fonds monétaire international.
Le procès au pénal abandonné, on aurait pu s'attendre à une accalmie dans l'affaire DSK-Diallo. Il n'en est rien : lundi 24 octobre au soir, les avocats américains de Nafissatou Diallo ont déclaré que l'immunité évoquée par Dominique Strauss-Kahn dans la procédure civile n'avait "aucune valeur" et devait être refusée.
En mai dernier, la femme de chambre de l'hôtel Sofitel de New York a accusé l'ancien patron du Fonds monétaire international (FMI) d'agression sexuelle et tentative de viol. La procédure au pénal a tourné court le 23 août, les charges contre DSK ayant été abandonnées. Mais quelques jours plus tôt, Nafissatou Diallo a cette fois porté plainte au civil à New York.
Le 26 septembre, la défense de DSK avait demandé le classement de cette procédure. Les avocats affirment qu'au moment des événements qui se sont produits entre la femme de chambre Diallo et leur client, ce dernier bénéficiait d'une immunité totale en tant que directeur général du FMI.
Une "tentative pour retarder la procédure"
Faux, réplique le camp Diallo, pour qui la démarche de Dominique Strauss-Kahn constitue une "tentative évidente pour retarder la procédure, et doit être refusée dans son intégralité, car elle n'a aucune valeur et aucun fondement".
Pour l'accusation, la convention internationale évoquée par DSK prévoit que les agences spécialisées "peuvent et ont le devoir de lever l'immunité d'un responsable dans les cas où cette immunité empêcherait le cours de la justice".
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