Selon le New York Post, la défense de DSK aurait affirmé lundi que la femme de chambre était "consentante"
Dominique Strauss-Kahn a peut-être "sauté" sur une femme de ménage du Sofitel de Manhattan "mais elle le voulait bien", selon les avocats, écrit mardi le New York Post.
Toujours selon le quotidien US, la défense du patron du FMI estime que les preuves ne corroboreront pas l'hypothèse d'une relation forcée. Des informations à prendre avec précaution.
"Il l'a séduite et elle a dit oui oui", titre en page intérieure le New York Post, journal populaire qui consacre quatre pages à l'affaire mardi.
Si elles s'avèrent exactes, ces informations signifieraient un changement de stratégie de la part des avocats du président du FMI qui avaient d'abord nié les faits en bloc puis relevé "les inexactitudes" du calendrier fourni par l'accusation.
Le comportement de Dominique Strauss-Kahn, 62 ans, après qu'il a quitté l'hôtel, et en particulier le fait qu'il ait déjeuné tranquillement avec sa fille Camille dans un restaurant de Manhattan environ 30 minutes après le supposé viol, ne colle pas avec l'idée d'une agression, relève par ailleurs le journal.
La victime présumée est "en état de choc"
La femme qui accuse le président du FMI d'agression sexuelle et de tentative de viol est une "femme bien", mère d'une adolescente, selon ses collègues et voisins cités par la presse américaine.
Actuellement "en état de choc" selon ses collègues, la victime présumée est une immigrée africaine âgée de 32 ans qui vit dans le Bronx (nord de New York) avec sa fille de 16 ans, selon le New York Post. Décrite comme "discrète" et "exemplaire dans son travail", cette femme surnommée Ophélia par ses collègues a été placée sous haute protection du FBI depuis l'affaire.
La direction de l'hôtel a indiqué de son côté dans un communiqué que la conduite de la victime présumée était exemplaire. "Notre employée travaille au Sofitel New York depuis trois ans et nous sommes entièrement satisfaits de son travail et de son comportement", a assuré à l'AFP le directeur général de l'hôtel Jorge Tito.
La jeune femme n'a pas d'antécédent judiciaire et ne semble pas avoir jamais rencontré Dominique Strauss-Kahn précédemment, selon la presse américaine.
Cette femme a identifié dimanche Dominique Strauss-Kahn parmi plusieurs hommes qui lui ont été montrés au commissariat de Harlem (nord de Manhattan) où le patron du FMI a été amené samedi soir, après son arrestation.
DSK a comparu lundi matin au tribunal pénal de Manhattan. La juge a refusé sa libération sous caution et ordonné son maintien en détention. Une prochaine audience a été fixée à vendredi.
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