Des tags haineux et antisémites sur le domicile de Latifa Ibn Ziaten, mère d'une victime de Mohamed Merah
"J’espère que les coupables seront retrouvés et punis de leur acte haineux", a réagi la mère d'Imad Ibn Ziaten, assassiné par le terroriste en 2012.
"Vive Merah", "Juif bientôt mort", "On va t'avoir", "C'est bientôt à toi sale juif"... Latifa Ibn Ziaten, la mère d'Imad Ibn Ziaten, l'un des militaires assassinés à Toulouse par le terroriste Mohamed Merah, a retrouvé sa maison de Sotteville-lès-Rouen (Seine-Maritime) recouverte de graffitis haineux et antisémites lundi 10 juin.
"En me réveillant ce matin, c'est sous le choc que j'ai découvert ces tags sur les murs de ma maison. Une nouvelle fois, je suis prise pour cible. J'ai déposé plainte. J'espère que les coupables seront retrouvés et punis de leur acte haineux", a indiqué Latifa Ibn Ziaten sur son compte Twitter.
En me réveillant ce matin, c'est sous le choc que j'ai découvert ces tags sur les murs de ma maison. Une nouvelle fois, je suis prise pour cible. J'ai déposé plainte. J'espère que les coupables seront retrouvés et punis de leur acte haineux. pic.twitter.com/Q6OXyEsbSe
— Latifa Ibn Ziaten (@LatifaIbnZ) 10 juin 2019
Imad Ibn Ziaten est le premier militaire assassiné par Mohamed Merah, à Toulouse, en 2012. Sa mère a, depuis, fondé l'association Imad-Association pour la jeunesse et la paix.
Les auteurs "seront punis", assure le chef de l'Etat
Sur Twitter, Emmanuel Macron a apporté son soutien à Latifa Ibn Ziaten. "Les auteurs de ces actes odieux seront punis. Mais ils ont déjà perdu", a écrit le président de la République. Et d'ajouter : "Nous sommes des millions à vos côtés."
Chère @LatifaIbnZ, vous venez de subir une nouvelle blessure.
— Emmanuel Macron (@EmmanuelMacron) 10 juin 2019
Les auteurs de ces actes odieux seront punis.
Mais ils ont déjà perdu. Car ils ne peuvent rien face au combat d’amour d’une mère ayant déjà survécu au pire. Nous sommes des millions à vos côtés.
Plus tôt, le ministre de l'Intérieur Christophe Castaner avait dénoncé une "infamie", souhaitant que les auteurs de ces messages "répondent de leurs actes devant la justice".
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