Procès Merah : "Dès qu'il y a un scooter, des feux d'artifice, ça, je peux plus", témoigne un élève de l'école Ozar Hatorah

Article rédigé par Louis San
France Télévisions
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Dessin d'Abdelkader Merah à l'ouverture de son procès, le 2 octobre 2017 à Paris. (BENOIT PEYRUCQ / AFP)

Les avocats de familles des victimes ont demandé, mardi, la diffusion des images des assassinats filmés par Mohamed Merah. "Ce sont nos clients qui souhaitent ce visionnage", ont-ils précisé.

Ce qu'il faut savoir

En mars 2012, Mohamed Merah tuait sept personnes au nom du jihad, avant d'être abattu à son tour par les forces de police. Cinq ans plus tard, le procès de son frère, Abdelkader Merah, et de Fettah Malki, un proche, se tient à Paris, depuis le 2 octobre, pour établir les responsabilités des éventuels complices du "tueur au scooter".

Un survivant de l'école juive a raconté l'"horreur". A la barre, Yacob Soussan, a relaté, mardi, avec une émotion contenue les assassinats dont il fut le témoin le 19 mars 2012 à l'école Ozar Hatorah à Toulouse et qui, a-t-il confié, "sont encore ancrés en moi". Dans l'après-midi, un élève de l'école, âgé de 16 ans à l'époque des faits, a à son tour témoigné, racontant comment il avait pu se cacher dans le coffre de la voiture du père entendu plus plus tôt. 

Les familles des victimes souhaitent une diffusion des images. Les avocats de familles des victimes ont demandé mardi la diffusion des images des assassinats filmés Mohamed Merah. "Nous souhaitons le visionnage des images de la caméra GoPro, pour, qu'au-delà de toute interprétation, on voit ce qui s'est passé, a expliqué, mardi, à l'audience Olivier Morice, avocat de la famille de l'un des militaires assassiné par Mohamed Merah. Ce sont nos clients qui souhaitent ce visionnage", a-t-il précisé.