Il n'y aurait "pas d'indice" pour affirmer qu'Abdelkader Merah a aidé son frère

AFFAIRE MERAH – Après sept heures d'audition par un juge antiterroriste, lundi 10 septembre, l'avocat d'Abdelkader Merah, Eric Dupond-Moretti, affiche sa confiance. Selon lui, "il n'y a pas d'indice pour dire que ce garçon, en toute connaissance de cause, a aidé son frère" Mohammed à commettre les tueries de Toulouse et de Montauban.

L'avocat envisage de demander la remise en liberté de son client, mis en examen en mars pour complicité d'assassinats, association de malfaiteurs en vue de la préparation d'actes de terrorisme et pour vol en réunion d'un scooter. Cette demande devrait être déposée une fois "les dernières investigations techniques rentrées, car à l'évidence, il n'y a pas suffisamment d'éléments pour considérer sa participation dans le cadre d'une complicité d'assassinat", a précisé Eric Dupond-Moretti.

C'était la première fois qu'Abdelkader Merah était entendu par un juge, six mois après la mort de son frère lors de l'assaut donné par les forces de l'ordre dans son appartement toulousain, le 22 mars 2012.