: Vidéo Pour Guéant, "il n'y avait jamais eu aucun signe de passage à l'acte" chez Merah

AFFAIRE MERAH - Invité sur RTL jeudi 1er novembre, Claude Guéant, ministre de l'Intérieur lorsque se sont déroulées les tueries de Toulouse et Montauban en mars, a défendu la Direction centrale du renseignement intérieur (DCRI), accusée d'avoir freiné l'enquête dans l'affaire Mohamed Merah.

Jusqu'au moment des faits, "jamais son comportement n'a révélé de dangerosité", a martelé Claude Guéant. "Il est vrai que Merah a fait l'objet de beaucoup d'observations, ça veut dire que les services étaient sur ses traces, mais que jamais son comportement n'a révélé de dangerosité", a-t-il déclaré. "Il ne suffit pas de trouver que quelqu'un est paranoïaque. (...) Enfin on n'interpelle pas en France les paranoïaques !", s'est-il exclamé.

Selon Libération, deux policiers toulousains ont affirmé aux juges enquêtant sur l'affaire Merah qu'ils avaient envisagé dès juin 2011 la transmission au parquet du dossier du "tueur au scooter". Mais leurs supérieurs de la DCRI n'auraient pas réagi à cette alerte. Le journal s'appuie sur des auditions de ces policiers dans lesquelles ils évoquent notamment le "potentiel de dangerosité" et le côté "cloîtré, méfiant, paranoïaque" de Mohamed Merah.